Plaidoyer de la mise en œuvre des accords de la ZLECAF

Catégorie : Emplois

Plaidoyer de la mise en œuvre des accords de la ZLECAF

Accroître le marché africain et endiguer le chômage à travers l'accord de mise en oeuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ZLECAf. Telle est l'ambition de la nouvelle directrice générale du conseil nationale des chargeurs COSEC, Mme Ndeye Rokhaya Thiam Sow.

Avec le taux de chômage qu'on constate dans le continent et sur le plan régional, nous pourrons collaborer et coopérer avec l'ensemble des directeurs généraux des autres pays avec lesquels nous sommes en partenariat. Ce qui nous donnera l'opportunité de voir comment impulser au niveau de nos pays respectifs, en collaboration avec nos autorités, la réduction des coûts de transport, dans l'amélioration des infrastructures routières et multimodales, mais aussi avec un pan très important pour ce qui conserne le transport maritime, a-t-elle affirmé.

Selon la directrice du COSEC, 54 pays ont signé l'accord à ce jour.

Ce qui selon elle veut dire qu'il y a une conscience collective au niveau africain de l'intêret qu'il y a, à mettre en oeuvre la ZLECAf. Et pense que les pays commencent à s'approprier cet accord. Et pour sa mise en oeuvre, il faut effectivement s'appuyer sur les autorités publiques et décideurs de chaque pays pour pouvoir avancer. Et c'est en ce sens que nous allons pouvoir véritablement coopérer avec nos homologues africains, a-t-elle ajouté.

C'est d'ailleurs dans cette perspective que le COSEC a réuni pour trois jours les acteurs du secteur privé, du secteur portuaire, le patronat, la présidente du tribunal de commerce de Dakar, l'ordre des avocats de Dakar, l'ordre national des experts, autour du thème : Le système de transports africains face à l'impératif de la mise en oeuvre de la ZLECAf.

Des sous-thèmes autour de la présentation de la ZLECAf : Mécanismes et outils pour sa mise en oeuvre ; Défis de la digitalisation : quelle place de la supply chain management et de la logistique dans l'ambition du Sénégal ? ; Enjeux et défis du transport multimodal et de la chaîne logistique dans le contexte de la ZLECAf, seront aussi abordés.

En outre, le directeur de cabinet du ministère des pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, Mamadou Goudiaby, insiste sur la sensibilisation des importateurs, des exportateurs mais aussi des chargeurs également au niveau national et en Afrique. Il souhaite que les pays soient davantage sensibilisés afin qu'ils avancent dans la ratification de la convention régionale sur le transport de la zone de libre échange continentale africaine. Aujourd'hui, on constate qu'il n'y a pas de réglementation au niveau international mais à défaut de cela, il y a au moins la convention internationale des Nations-Unies qui existe. c'est le seul instrument juridique qui nous permet d'encadrer cette activité des chargeurs mais également l'activité des importateurs et des exportateurs pour que tous les pays puissent aller vers la ratification de cette convention et ensuite qu'ils puissent transposer les dispositions internationales dans leur droit au niveau national dit-il.

Donc il est intéressant que les pays membres de l'Union africaine disposent également d'un dispositif. Ca peut être un décret, une convention, un cadre juridique, en tout cas pour réglementer les activités de transport, d'exportation mais également des chargeurs au niveau maritime, que ça soit pour les produits de marchandise de manière générale mais également pour ce qui est des produits de pêche.

Khadyndoye@seneweb

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